Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Mille (et une) lectures
Visiteurs
Depuis la création 87 455
Derniers commentaires
Archives
Mille (et une) lectures
7 décembre 2009

Sur la plage de Chesil

41GHAKHR1JL__SS500_

4e de couverture : "Ils étaient jeunes, instruits, tous les deux vierges avant leur nuit de noces, et ils vivaient en des temps où parler de ses problèmes sexuels était manifestement impossible…» Le soir de leur mariage, Edward Mayhew et Florence Ponting se retrouvent enfin seuls dans la vieille auberge du Dorset où ils sont venus passer leur lune de miel. Mais en 1962, dans l'Angleterre d'avant la révolution sexuelle, on ne se débarrasse pas si facilement de ses inhibitions et du poids du passé. Les peurs et les espoirs du jeune historien et de la violoniste prometteuse transforment très vite leur nuit de noces en épreuve de vérité où rien ne se déroule selon le scénario prévu. Dans ce roman dérangeant, magistralement rythmé par l'alternance des points de vue et la présence obsédante de la nature, Ian McEwan excelle une nouvelle fois à distiller l'ambiguïté, et à isoler ces moments révélateurs où bifurque le cours d'une vie."

C'est par ce roman que j'ai découvert Ian McEwan en 2007. Un roman d'instrospection, d'examen à la loupe d'un couple de jeunes mariés, Florence & Edward, dans le huis-clos amoureux de la nuit de noces. Mais pas tel qu'on pourrait se l'imaginer ! McEwan transforme la nuit d'amour en un véritable cauchemar et se livre là à une virulente satire d'une certaine société anglaise des années soixante. L'auteur est ici très incisif et cruel avec ses personnages, il en fait deux êtres complètement "coincés", très instruits mais complètement ignares des choses de la vie. Florence se remémore les choses qu'elles a lues dans les livres, des mots qui la laissent perplexe et la terrifient. Le couple est empêtré dans son embarras, au-delà des mots, jusqu'au malentendu et à la catastrophe finale. Leur vie bascule irrémédiablement. Un vrai gâchis stupide ai-je pensé en refermant le livre. Une démonstration magistrale des effets pervers des "tabous" dans une société.

J'ai vraiment aimé ce roman mais j'ai eu de la peine pour les personnages (ce ne fut pas le cas dans Expiation ou dans Samedi)  ! Les pauvres! Monsieur McEwan, vous êtes terrible !

Publicité
Commentaires
M
Ys: non je n'ai pas encore lu ce roman. Le père Noël devrait m'apporter un McEwan (mais ce n'est pas celui-là). Je note, c'est bon à savoir !<br /> Cet été j'ai découvert "Samedi" que j'ai bien aimé même si ce n'est pas mon préféré.
Y
As-tu lu "Délire d'amour" ? C'est mon McEwan préféré (j'ai dû en lire 4 ou 5, mais pas celui-là, pas encore...)
M
@ keisha : ben ouais, même si ça fait un petit moment que j'ai lu ce livre. Cela dit mon été 2009 a aussi été propice à de belles découvertes littéraires que j'espère vous faire partager aussi (schlink, et Indridason, of course - et entre autres!).<br /> <br /> @ karine : faut que j'aille voir et que je réfléchisse :)
K
Hé bé tu es dans les bons romans anglais actuellement!
K
Taguée !!!
Publicité
Newsletter
21 abonnés

 

6a00e54efb0bbe8833014e8b4ad663970dSélection de livres ICI

 

Suivez-moi sur Facebook  ICI

Classement BABELIO :

 

 

exptirlande

Publicité