Wasurenagusa
4e de couverture : "Après un premier mariage raté, Kenji Takahashi découvre qu'il est stérile. Accablé, il quitte la maison familiale. Seule compte encore pour lui sa nurse, Sono. Lorsqu'il fait la connaissance de Mariko, qui vit seule avec son fils Yukio, il en tombe amoureux et l'épouse contre l'avis de ses parents, qui le déshéritent. Quarante-six ans plus tard, retraité et affaibli, il recherche les traces de Sono. Au moment où il retrouve sa tombe, sur laquelle est inscrit le nom de la fleur de myosotis (wasurenagusa), il découvre le secret de ses origines et le malheur qui a frappé ses parents. "
Après la vie de Mariko, nous en apprenons davantage sur la vie de son mari, Kenji Takahashi. Je ne peux dire qu'une chose : le pauvre ! Il est encore plus à plaindre que Mariko (du moins à ce stade de l'histoire, parce que le lecteur sait déjà que Mariko a fait quelque chose de très vilain à son égard).
L'histoire du Japon passe au second plan mais on apprend que des Japonais travaillant en Manchourie ont été capturés par les Russes et envoyés en Sibérie avant d'être libérés à la fin de la 2nd Guerre mondiale.
J'ai bien aimé encore. Seul bémol : je trouve que les rebondissements sont toujours les mêmes. Ce qui fait que j'ai deviné bien avant la fin, les deux secrets, qui, du coup, n'en était.
Peut-être que quelque chose de fracassant va être révélé au dernier tome. Tadam ! En tout cas vraiment très bien écrit, un style très "reposant".