Enfant 44
4e de couverture : "Moscou, hiver 1953. Le corps d'un petit garçon est retrouvé nu sur une voie ferrée. Alors due la famille de l'enfant croit à un assassinat, Leo, agent du MGB, police d'Etat chargée du contre-espionnage, reste fidèle à la ligne du parti: le crime n'existe pas sous le parfait régime socialiste, il s'agit d'un accident. L'affaire est classée niais le doute s'installe... Tombé en disgrâce, soupçonné de trahison, Leo est contraint à l'exil avec sa femme, Raïssa. Et, dans une petite ville des montagnes de l'Oural, il va faire une troublante découverte: un autre garçonnet mort dans les ni nies conditions que celles de "l'accident" de Moscou. Prenant tous les risques, Leo et Raïssa vont se lancer dans une terrible traque, qui fera d'eux des ennemis du peuple..."
Je vais me faire des ennemis, mais je n'ai pas du tout aimé ! Je me suis profondément enuyée tout au long de 518 pages ! J'ai trouvé que c'était "fouilli-fouilla", trop de personnages, des héros qui ne sont pas ce qui sont, plus parano les uns que les autres. L'intrigue (le meurtre d'enfants) est dissolue dans la trame narrative au point qu'elle ne semble qu'un prétexte pour autre chose : dénoncer l'époque stalinienne. Mais de façon plutôt maladroite. J'ai trouvé que c'était "too much" !
J'ai trouvé beaucoup plus habile le livre de mon chouchou islandais, Arnaldur Indridason avec L'Homme du lac (sur le contre-espionnage et la Stasi) ou Ian McEwan avec L'Innocent.
Les questions à répétition dans la narration sont lassantes et le style indirect également.
Bref, ce livre ne m'a pas convaincue. Un gros "bof" donc, en ce qui me concerne.