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31 août 2012

Envies rentrée littéraire 2012

 

Voici venir septembre et des envies de bonnes feuilles automnales, pour aller en douceur vers l'hiver...

envie rentrée 2012

 

Affaire à suivre...

 

 

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25 août 2012

Tea Bag

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4e de couverture : "Dans un camp de transit de la côte espagnole, les migrants attendent patiemment d'entrer en Europe. Tea-Bag, la jeune Africaine, tente d'oublier les cris de ceux qui ont péri dans le naufrage qui les a menés sur cette plage. Lorsqu'un journaliste lui offre, contre son témoignage, un voyage en Suède, l'espoir renaît. Parviendra t-elle à infléchir le cours de son destin ?"

 

Pour une fois la 4e de couverture ne révèle rien de l'histoire et de sa teneur. Juste un aperçu du sujet. D'ailleurs, en la lisant j'avais un peu peur d'un roman un peu convenu et dont l'issue était un peu trop attendue... Mais je savais pouvoir faire confiance à Henning Mankell. Je n'ai pas été du tout déçue !!

En effet, le journaliste dont parle l'éditeur ici ne fait pas du tout partie de la narration, juste une apparition de quelques lignes au début du roman. Ensuite, on passe tout de suite à autre chose, avec l'irruption de Jesper Humlin, poète raté, trop bronzé pour ne pas paraître superficiel. Son éditeur décide qu'il doit écrire un polar. Mais cet être qui semble à la fois vile, mou et hypocrite n'a pas la franchise de vraiment dire ce qu'il pense à l'intéressé, de peur de ruiner totalement sa carrière, déjà pas brillante... Mais voilà qu'il rencontre un ami de longue date, entraîneur dans un club de boxe dans une banlieue suédoise. A partir de ce moment-là Jesper Humlin pénètre dans un monde qui lui était inconnu, une autre face de la Suède dont il ne soupçonnait même pas l'existence : celle des immigrés clandestins et leur histoire. D'ailleurs, dans son univers feutré Jesper Humlin ne s'imaginait même pas qu'il puisse y avoir des immigrés en Suède ! La rencontre va s'avérer percutante, au propre comme au figuré !!

Parce que les gens dont il  va faire la connaissance sont complexes, souvent insasissables : Leïla l'Irannienne, Tea Bag la Nigérianne et Tania de l'ex-Union soviétique ont toutes une histoire douloureuse. La confiance en l'autre, elles ne l'ont plu. Alors souvent elles "mordent". Et elles vont se jouer de notre pauvre Jesper Humlin... La fin de l'histoire est inattendue et déjoue les clichés et le roman aussi, évidemment !

J'ai aimé ces quatre personnages attachants (parce que oui, même Jesper Humlin qui paraît au début un être détestable, finit par devenir sympathique par sa maladresse et sa naïveté). Tea Bag, la Nigérianne est la plus attendrissante avec son joli sourire - dont elle sait jouer - mais qui est l'arme du désespoir. Tania est la plus difficile du lot par sa violence (elle est franchement pénible !). Leïla ne comprend pas son père qui a fui l'Iran pour trouver la liberté  mais dont il la prive en surveillant tous ses faits et gestes : jamais elle ne peut se déplacer seule, il faut toujours que ses frères la suivent.

Jesper Humlin, à l'instar de l'écrivain Henning Mankell, laisse la parole aux clandestines pour qu'elles racontent chacun leur histoire. Ingénieux procédé de mise en abyme ! Notre poète a l'intention d'écrire un livre sur leurs vies pour faire connaître la vérité au monde. Vous saurez vous-même en lisant ce fabuleux roman que l'on dévore littéralement, s'il y parviendra ou pas. Mais une chose est sûre : Henning Mankell a réussi sa mission ! Un livre qui ne s'oublie pas !

Décidément, je n'ai pas fini d'aimer les Nordiques - je me répète, mais ils sont géniaux !





 

 

 

 

20 août 2012

Comme deux gouttes d'eau

 

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 (existe en version poche, chez Thriller Points, c'est d'ailleurs dans cette version que je l'ai lu mais je préfère cette couverture !)

4e de couverture : "Lorsque l'inspecteur Cassie Maddox est appelée sur les lieux d'un meurtre ; elle perçoit dans la voix de ses collègues une tension inhabituelle. Et pour cause : la victime lui ressemble trait pour trait, et porte des papiers au nom d'Alexandra Madison. Une identité que cassie a inventée et dont elle s'est servie, voilà des années pour infiltrer un réseau de trafic de stupéfiants. Afin de démasquer l'assassin, les policiers de Dublin imaginent le plus dangereux des stratagèmes : prétendre qu'Alexandra a survécu a ses blessures et obliger Cassie à se faire passer pour elle. La voici qui intègre le : vieux manoir qu'Alexandra partage avec quatre amis, étudiants comme elle à Trinity College. Un lien étrange les unit : ils vibrent d'un même amour pour la littérature, d'un même refus de s'encombrer de leur passé. Dans ce huis clos où le moindre faux pas lui, enfermée dans la peau d'une autre, l'inspecteur Cassie Maddox va servir d'appât."

 

Autant vous dire tout de suite : j'ai raté le rendez-vous avec ce livre. J'ai lu partout du bien de Tana French et de ses polars. Ben là, je dois avouer que je me suis fait suer pendant 570 pages : j'exagère à peine car le début avait l'air pas mal du tout. La thématique du sosie était intrigante, celle de l'agent infiltré bien vu, et la maison dans laquelle vivaient 5 étudiants en doctorat ("le Club des cinq") aurait pu mettre une touche gothique dans ce "thriller" .

Pourtant, on finit par se lasser de la comédie de Cassie Maddox, inspectrice envoyée par son boss, Frank pour enquêter sur l'affaire. Je trouve tout était plus ou moins dans le cliché. Maddox intègre la résidence des étudiants sous le nom et les traits (puisqu'elle est le sosie de la victime) de Lexie Madisson. Elle mène une double enquête : savoir qui était Lexie Madisson (puisqu'elle a en plus d'être son sosie, elle a usurpé son identité, du moins celle que s'était créée Cassie pour une autre enquête), et découvrir pourquoi elle a été assassinée.

Seulement voilà, j'ai senti venir gros comme une maison que finalement, Cassie-Lexie va jouer dans la confusion des genres et se mettre à apprécier cette bande d'étudiants (spoiler de la mort, désolée !)...

Par ailleurs, l'enquête traîne en longueur, attire l'attention sur des personnages sans vraiment aller jusqu'au bout... En fait, rien ne semble vraiment creusé dans ce roman. De plus la fin est "brouillon".

Je n'ai eu aucune empathie pour les personnages qui m'ont tous plus ou moins agacée et pas assez creusés. Le style d'écriture, comme le reste, paraît baclé et banal (yo, je n'y vais pas de main morte là !!). Aucune surprise pour moi, je ne me suis pas éclatée !

Une déception de l'été. Je ne renouvellerai pas le rendez-vous !


18 août 2012

Coups du sort

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Titre VO : Fools of fortune
"Vivre loin des troubles qui déchiraient l'Irlande au début du siècle, telle semblait être la destinée de la famille Quinton : l'acte sauvage et gratuit de soldats aveuglés  par la haine détruira cette harmonie pour trois génération".


Ce roman n'est plus édité en France (mais on le trouve dans les bonnes bibliothèques ou d'occasion) et c'est vraiment dommage : sans doute le meilleur que j'ai lu de William Trévor.

Somptueusement écrit, envoûtant à souhait, un zeste gothique avec une demeure bourgeoise qui vire à la ruine, il raconte l'histoire de Willie, (fils d'une Anglaise ayant épousé un Irlandais, comme ce fut aussi le cas de sa grand-mère), de sa cousine Marianne et d'Imelda (je ne peux pas vous dire qui c'est sous peine de "spoiler")....

Le lecteur traverse l'histoire irlandaise sans aucune date mais beaucoup d'indices et croise même à un moment donné Michael Collins, le grand leader ayant arraché la plus grande partie du pays au joug britannique. Le roman est construit sur une alternance de points de vue et de manière chronologique. C'est Willie qui prend la parole en 1983 et qui s'adresse à une personne féminine dont on ignore l'identité. Puis c'est au tour de Marianne de s'exprimer et là le puzzle commence à prendre forme. Le meilleur étant évidemment pour la fin !

William Trevor rétablit une vérité oubliée. J'ai vraiment apprécié ces personnages hors normes, loin des caricatures et du clivage traditionnel irlandais.
Je maintiens le suspense...
En tout cas, c'est un coup de coeur, qui d'ailleurs a obtenu le Whitbread Award du meilleur roman en 1983










 

14 août 2012

Un jour

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4e de couverture : "15 juillet 1988. Emma et Dexter se rencontrent pour la première fois. Tout les oppose, pourtant ce jour marque le début d'une relation hors du commun. Pendant vingt ans, chaque année, ils vont se croiser, se séparer et s'attendre, dans les remous étourdissants de leur existence. Un conte des temps modernes où la splendeur d'aimer a fait chavrier le monde entier"


J'avais quelques réticences avec ce roman à la couverture et à la 4e de couverture un peu trop "too much". Je n'ai pas vu le film d'ailleurs. Mais j'ai lu sur quelques blogs que c'était plus qu'une gentille bluette et qu'il y avait une étude de la société anglaise etc. Je me suis laissée convaincre par ce dernier argument. Je m'attendais un peu à un truc à la Jonathan Coe.

J'ai été un peu déçue parce que ce n'est pas vraiment le cas. Les deux personnages sont certes opposés par leur milieu social. Dexter est dans le rôle du beau gosse fils à papa, riche, qui parvient au sommet sans trop se fatiguer. Mais, comme il se doit dans son rôle de bourgeois de belle famille, il se drogue et il picole un max. Emma est d'un milieu modeste et trime pour s'en sortir. Elle gravit peu à peu les échelons de la société avec succès, pendant que son copain prend le chemin inverse. Voilà pour l'étude sociale du roman. Ca ne sort pas trop des clichés habituels.

Reste que ce roman est très bien écrit, se lit très facilement. Emma est un personnage émouvant, Dexter est à claquer.
Reste que la fin est surprenante et qu'on se dit : "Enfin quelque chose qui sort de l'ordinaire !"
Reste qu'on passe quand même un bon moment avec ces deux-là parce qu'il y a pas mal d'humour dans le livre !

Donc, voilà : une bonne lecture de vacances même si mon avis sur la qualité de ce roman reste un peu mitigé et indécis...

 

 

 

 

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