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Mille (et une) lectures
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Mille (et une) lectures
30 décembre 2012

Tu verras

 

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4e de couverture : "Mon père me criait de remonter mon jean au-dessus de mes fesses, de cesser d'écouter des chansons vultaires sur mon iPod, de rapprocher mes coudes à table et de ne pas faire la tête à chaque fois qu'il voulait m'emmener au musée. Il ajoutait toujours : "Plus tard, tu comprendras que c'est pour ton bien que je te disais ça, tu verras." N. F."

Le titre m'a intriguée et c'est pour cela que je me suis décidée à lire ce roman de Nicolas Fargues, que j'avais déjà rencontré avec J'étais derrière toi et qui, dans mon souvenir, m'avait assez plu. J'ai retourné le livre pour lire la quatrième de couverture et pour une fois mystère ! Aucun dévoilement d'intrigue. Cependant, je ne m'attendais pas du tout à l'histoire que j'ai lue qui marque justement une rupture avec titre. Attention, je vais être obligée de "spoiler" : voici le récit de la perte d'un enfant. J'avais déjà lu des romans ou témoignages sur le sujet, mais écrits par des femmes et/ou avec des narrateurs féminins. Ici c'est un homme qui raconte la perte de Clément 13 ans et il s'agit bien d'une fiction. On apprend au fur et à mesure les circonstances de sa mort qui au premier abord paraît stupide : (attention, encore un dévoilement !) : Clement est tombé sur la voie du métro alors qu'il avec le regard fixé sur son téléphone portable. Pourtant, le doute s'installe quant à la malchance qui a causé la mort de ce pré-ado en révolte. Son père découvre sa page Facebook et les messages laissés sur son mur par les "camarades" de Clément...

Bon, je dois dire que j'ai raté mon deuxièmre rendez-vous avec Nicolas Fargues : tout d'abord j'ai detesté le narrateur, trop imbu de lui-même (et qui d'une certaine manière le reconnaît) et qui visiblement a une dent contre les femmes. Il s'appitoie sur son sort tout en reconnaissant qu'il a souvent été odieux avec son fils. De plus c'est une caricature de "bo-bo". Ensuite il y a quelques thématiques intéressantes qui sont abordées, celle des relations entre ados par réseaux sociaux interposés, la manière dont ils s'y défient jusqu'à la stupidité extrême, mais cela n'est pas plus approfondi : on ne saura jamais pourquoi Clément est tombé sur la voie du métro, par exemple. Tout le roman est centré sur le nombril du narrateur mais je n'ai pas réussi à être émue par ce père.

Bref, j'ai dû rater quelque chose (ce roman a pourtant obtenu le Prix France-Culture/Télérama 2011)...

Dommage pour mon dernier roman de l'année !

 

 

 

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23 décembre 2012

Betty

 

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4e de couverture : "Quand j'ai rencontré Betty, j'ai su que ma vie allait basculer. Elle était magnétique et fatale. J'aurais tout donné pour elle. J'ai même accepté de travailler pour son mari. Mais maintenant c'est moi qui suis derrière les barreaux. Aux yeux de tous, je suis coupable de meurtre. Parce que, si l'amour se joue à trois, il y en a toujours un de trop."

Alors là les gens, je vous dirai tout simplement que ce roman noir de mon chouchou islandais est tout simplement MACHIAVELIQUE !

On se fait avoir comme des "bleus" avec cette lecture. A mi-parcours, vous serez obligés de revenir en arrière en vous demandant si vous n'avez pas raté quelque chose au départ... Indridason joue parfaitement avec les idées toute faites que l'on a dans la tête et qui nous joue des tours pas croyable. La preuve par cette lecture !!!
Pourtant, au tout début, je me suis vraiment demandé où il voulait en venir. En effet, c'est un roman d'une facture toute différente de ce qu'il écrit habituellement. Ici, pas question de l'inspecteur fétiche Erlendur... Cela dit, le temps de quelques lignes, il y a un clin d'oeil puisque nous apprenons que l'histoire de Betty se déroule alors qu'Erlendur est parti sur les traces de l'homme du lac !

Mais je ne ne peux absolument pas en dire davantage sur cette histoire étonnante, prenante et dont on sort complètement subjugué par le talent de l'écrivain.

Une super lecture de vacances qui fait sourire à cause de la supercherie qu'elle contient et malgré une ambiance bien angoissante ! Peut-être qu'on en sort aussi un zeste parano...

Le seul mini (mais alors mini !) bémol que je trouve concerne la traduction : il paraît que le vouvoiement n'existe pas en islandais. Le traducteur a donc choisi du tutoiement dès le début, entre les deux personnages principaux, qui ne se connaissaient pas. Reste qu'en français, ça sonne mal.

 

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