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31 octobre 2011

Retour à Killybegs

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4e de couverture : "Maintenant que tout est découvert, ils vont parler à ma place. L'IRA, les Britanniques, ma famille, mes proches, des journalistes que je n'ai même jamais rencontrés. Certains oseront vous expliquer pourquoi et comment j'en suis venu à trahir. Des livres seront peut-être écrits sur moi, et j'enrage. N'écoutez rien de ce qu'ils prétendront. Ne vous fiez pas à mes ennemis, encore moins à mes amis. Détournez-vous de ceux qui diront m'avoir connu. Personne n'a jamais été dans mon ventre, personne. Si je parle aujourd'hui, c'est parce que je suis le seul à pouvoir dire la vérité. Parce qu'après moi, j'espère le silence.

Killybegs, le 24 décembre 2006
Tyrone Meehan"

Chose - presque - promise, du moins annoncée, voici mon billet sur Retour à Killybegs. Autant dire que je n'en suis pas sortie tout à fait indemne de ce roman. La fin de la fin (c'est-à-dire l'épilogue) m'a fait l'effet d'un coup de poing, parce que même si on pouvait se douter (un tout petit peu) de l'identité des assassins, le voir écrit et révélé, ça m'a effrayée.  

Ce roman est l'histoire d'une désespérance, d'un secret, d'une solitude. Si Mon traitre adoptait le point de vue du Français trahi par son ami irlandais, ici Sorj Chalandon s'est glissé dans la peau du traitre irlandais, Tyrone Meehan.

Cet homme est né au début du siècle. Il a vu son père, un homme du Donegal,  perdre ce qui était sa guerre, celle contre les Britanniques : en 1921, l'Irlande est partagée en deux, suite à un compromis signé par Michaël Collins, membre de l'IRA. L'Irlande sombre alors dans la guerre civile, entre partisans de la partition de l'Irlande et ceux qui la refusent. L'Irlande unie, c'est fini, au grand désespoir de Patraig Mehan dont le cri de guerre restera "Eirinn go Brach !" ("Irlande pour toujours!").
A sa mort, chassée par la misère, la famille passe la frontière et va s'installer à Belfast, en Irlande du Nord chez un oncle. L'Irlande du Nord, territoire britannique est en guerre contre l'Allemagne nazie. L'Irlande "libre" est neutre. En Irlande du Nord, parce que l'Irlande n'est pas en guerre contre l'Allemagne, on caillasse alors les Irlandais, on peint sur leurs portes "dehors, les traitres papistes", et on brûle leurs maisons. "Chassé" de [son] village par la misère, banni de [son] quartier par l''ennemi", Tyrone, 16 ans, en vient rapidement à la conclusion "L'IRA, moi". Son engagement est une évidence. Parce que "c'était un espoir, une promesse. C'était la chair de [son] père, sa vie entière, sa mémoire, sa légende. C'était sa douleur, sa défaite, l'armée vaincue de [son]pays".

Alors, comment Tyrone en viendra-t-il à trahir les siens pendant plus de vingt ans? Telle est la question qu'on se pose pendant toute une partie de ce roman aux émotions fortes.  Pourquoi est-il passé à l'ennemi, à ceux qu'il détestait tant ? C'était un pari risqué de répondre à cette question quand le romancier lui-même fait partie des personnes trahies, même en passant par un personnage de fiction.
C'est pourtant un pari réussi et un tour de force. Sorj Chalandon donne à voir le cheminement de cet homme, sans le juger. Tyrone est un désespéré, celui qui porte en lui un lourd secret qu'aucun des deux camps ne connaît. Du moins le croit-il. C'est un homme seul. Un homme pris dans la spirale infernale de cette guerre civile qui ne disait pas son nom (on parlait et on parle toujours en Irlande et en Grande-Bretagne, très pudiquement des "troubles"!!). C'est aussi un homme qui doute de lui-même et de ses actes, celui qui se juge en permanence, un homme qui souffre et qui culpabilise : "Avant même d'être un traitre, je devenais encombrant." 

La narration se fait sur un aller-retour entre le présent du narrateur, celui de Tyrone retourné à Killybegs en décembre 2006, après s'être dénoncé à l'IRA et son passé. Le lecteur est aspiré dans le tourbillon de l'histoire irlandaise et en particulier le bourbier nord-irlandais. Il passera quelques mois en prison avec le narrateur. Parce que ce livre est aussi une page de l'histoire de l'Irlande tout à fait instructive pour le lecteur francophone qui l'ignorerait. Non, les grèves de l'hygiène ce n'est pas de la fiction !!! Oui, Thatcher a laissé mourir les grèvistes de la faim (voir d'ailleurs l'excellent film Hungry).

On ne saura jamais la vérité sur la raison de cette traitrise. La fiction émet une hypothèse sans en faire pour autant une obsession. Parce qu'en fin de compte, l'essentiel n'est pas tout à fait là. La narration est celle d'une souffrance.

Un livre que l'on peut lire sans avoir lu Mon traitre, même si avoir lu les deux, c'est mieux ! J'avais été émue par le premier roman autobiographique, j'ai été bouleversée par Retour à Killybegs. Un excellent livre où l'écrivain a banni colère et rancune vis-à-vis de son traître. Il lui laisse la parole. Une plume qui va à l'essentiel, à la fois acérée et pudique mais douloureuse.

 Difficile d'écrire un billet sur un tel roman !

 

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28 octobre 2011

Grand prix du roman de l'Académie française : Retour à Killybegs

 

Une nouvelle qui m'a fait particulièrement plaisir : Sorj Chalandon vient d'obtenir le Grand prix du roman de l'Académie française pour :

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Après avoir été émue par Mon traitre, je suis en train de terminer Retour à Killybegs. Je vous en reparle bientôt mais je peux d'ores et déjà vous dire que c'est  amplement mérité !

Ce roman est par ailleurs encore en lice pour le Prix Goncourt et le Prix Interallié.

25 octobre 2011

Les fantômes de Belfast

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4e de couverture : "Signé le 10 avril 1998, l'Accord de Paix pour l'Irlande du Nord a mis un terme à des années de guerre sanglante. Pourtant les anciennes haines n'ont pas totalement disparu. Depuis qu'il est sorti de prison, Gerry Fegan, ex-tueur de l'IRA, est devenu dépressif et alcoolique. Il est hanté par les fantômes des douze personnes qu'il a assassinées et ne connaît plus le repos. Le seul moyen de se débarasser de ces ombres qui l'assaillent est d'exécuter un par un les commanditaires des meurtres. Dont certains sont aujourd'hui des policiens en vue dans la "nouvelle Irlande". Gerry Fegan est devenu dangereux, il faut s'en débarasser. Une double chasse à l'homme commence..." 

Le hasard veut que je termine ce livre en période d'Halloween ! Si vous aimez les histoires de fantômes, je ne peux que vous encourager à lire ce thriller nord-irlandais dont l'auteur, Stuart Neville, est pour la première fois traduit en France. Vous ne serez pas déçus pour les émotions fortes !

Gerry Fegan est un ancien de l'IRA, qui après avoir tué douze personnes et des années de prison à Maze, a rangé les armes et son engagement pour "la cause". Pourtant, ses victimes se mettent à le hanter, elles hurlent leur douleur et ne lui lâchent plus les baskets ni la tête. Douze fantômes lui demandent justice, c'est-à-dire la mort des vrais assassins : ceux qui l'ont manipulé et payé pour effectuer la basse besogne. Gerry se dit qu'en faisant ce qu'ils lui demandent, il retrouvera la paix. Chaque fantôme désigne au fur et à mesure son bourreau. Et quand il ne comprend pas, Gerry les interroge. Les cadavres s'amoncelent parmi les membre de l'IRA encore actifs, des petites frappes, de la pourriture nauséabonde, appâtée par une place au soleil pour ceux qui sont restés dans l'ombre, ou par toujours plus de pouvoir et d'argent pour ceux qui ont intégré la scène politique nord-irlandaise.

En effet, nous sommes en 2007, 9 ans après les accords de paix de 1998. Tout semble en voie de pacification, c'est du moins la version officielle qu'entretiennent les membres du gouvernement quel que soit leur camp. La paix c'est côté scène, avec strass et paillettes ou presque. Mais côté jardin, c'est moins rutilant...

Autant vous dire tout de suite, Sutart Neville ne fait pas dans la dentelle. Il signe ici un polar cinglant, violent, dérangeant, le tout dans une atmosphère paranoïaque étouffante. Pourtant, une fois entamé, on ne peut plus lâcher ce roman au rythme effrené et au suspense hâletant. 
Le romancier dresse un portrait de l'IRA qui brise l'image angélique qu'on pourrait en avoir. Ici ce ne sont que racaille et compagnie qui n'hésitent pas à régler leur compte entre eux. A tel point qu'ils ne s'aperçoivent même pas qu'il y a une vraie taupe parmi eux : un vilain Ecossais ! (Cryssilda, désolée !!).

C'est un portrait inquiétant qui est fait ici de l'Irlande du Nord où la scène politique ressemble à un panier de crabes. Pourtant, à sa manière bien singulière, ce thriller est aussi une hymne à la paix.
Gerry veut justice et vérité. Tout comme Marie McKenna, nièce du premier type de l'IRA que Gerry abat. Parce que autrefois elle a eu une liaison avec un flic de la RUC * (et un enfant... même si la paternité reste à prouver !), elle a été rejetée par sa famille et sa communauté, qui a estimé que c'était un acte de trahison. Quant à Gerry, sa mère lui a fermé sa porte à tout jamais,  pour les gens qu'il a assassinés autrefois. Marie et Gerry se retrouvent pris en chasse.
Autant dire que ces deux personnages incarnent une nouvelle Irlande du Nord, celle des gens qui aspirent maintenant à la paix et au bonheur après plus de trente ans de conflit. La fin du roman leur laisse cet espoir. D'autant que les "vilains pas beaux" du roman finissent tous par mourir. Ils sont d'un autre âge, celui dont on ne veut plus entendre parler.

J'ai particulièrement apprécié la forme originale qu'emprunte ce roman qui frôle avec le fantastique, surtout dans la première partie du récit. J'ai moins apprécié la très longue scène sanglante qui se déroule dans la grange du patriarche de l'IRA, O'Kane (on finit par se demander où sont passés les fantômes, d'ailleurs!). Un peu plus courte, elle aurait été aussi efficace !

Mais en tout état de cause, Stuart Neville signe ici un thriller remarquable qui va certainement me hanter pendant un bon moment !

Je laisse la dernière phrase à Gerry observant Ellen, cinq ans, la fille de Marie : "Il pensa qu'une fois adulte, elle n'aurait jamais à subir la peur, terrible, incessante, qui avait étouffé cette ville pendant plus de trente ans".

* RUC = Police royale d'Ulster qui recrutait essentiellement dans la communauté loyaliste et protestante.

 

Quelques mots sur l'auteur pris sur la 4e de couveture :"Originaire d'Armagh, en Irlande du Nord. Après des études de musique, il s'est consacré au design multimédia". Peu de choses sur lui donc. Mais il possède un site internet  et c'est ici.

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Je remercie vivement Babelio et les Editions Payot & Rivages pour l'envoi de ce livre.

22 octobre 2011

La malédiction des Brault - Tome 1

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4e de couverture :"En 1903 Jacques Brault, un jeune provincial ambitieux et rêvant d'exotisme, quitte la France et s'embarque pour la Côte dIvoire, alors territoire de l'Afrique Occidentale Française. Rapidement promu administrateur du cercle d'Assinie, Jacques poursuit une brillante carrière et est remarqué de ses supérieurs qui le pressentent pour le poste de gouverneur. Sa voie semble toute tracée, mais la solitude de lexpatrié commence à lui peser. La compagnie de son fils mulâtre et de sa maîtresse indigène ne suffisent plus à combler le vide de son existence. La visite inopinée d'un vieux colon va bouleverser son destin. Jacques rentre en France pour épouser Jeanne, une amie d'enfance. Emportés dans la spirale d'un amour exclusif, les Brault vont devoir surmonter les tourments de la passion, la trahison et les révoltes indigènes qui annoncent la fin de la colonie... Survivront-ils à ce maelstrom ? « La Malédiction des Brault » est le premier volet d'une saga romantique et historique où l'histoire et la passion se mêlent et nous transportent de l'Afrique au vieux Continent. Jacques, la belle Jeanne, Oubliette, le roi mulâtre et Dédi la guérisseuse vont nous faire vivre les bouleversements de l'Histoire."

En lisant la 4e de couverture, j'ai été attirée par le fait que cette fiction se déroule en Côte d'Ivoire, d'autant plus qu'on nous annonce un rendez-vous avec l'Histoire. C'est un pays qu'on connaît mal en France et je pensais en apprendre davantage. J'aurais dû me méfier du terme "saga"...

Pendant une bonne centaine de pages, on se dit que tout est vraiment trop idyllique dans la vie du héros, Jacques Brault, jeune homme parti en Côte d'Ivoire par goût pour l'aventure. Tout lui sourit. Même son amie d'enfance, Jeanne Dupuy, qu'il n'a pas revue depuis des années, accepte de l'épouser sans hésitation malgré un fils qu'il a déjà eu avec sa maîtresse indigène. D'emblée, elle adore le petit Pierre et se fiche complètement d'être rejetée par les autres femmes de colons qui ne comprennent pas cela. Jacques et Jeanne sont des colons "nouvelle génération", loin des préjugés de leurs aînés. Du moins c'est ainsi qu'on les pressent dans un premier temps. Ils sont parfaits, jeunes, beaux, amoureux et généreux. C'est trop beau pour être honnête.
Le miroir se brise quand Jeanne, enfin enceinte, après de vaines tentatives, perd son fils, Jean, qui meurt à l'âge de six ans, dans d'atroces souffrances suite à une forme virulente de paludisme : "Une dernière convulsion, plus abominable que les autres, un râle affreux et l'enfant resta raidi, le corps arqué, ne reposant plus que sur la nuque et les talons. Puis doucement il s'affaissa pour rester inerte à jamais". Dès lors, Jacques délaisse Jeanne et se réfugie dans le travail, Jeanne sombre dans la dépression et se met à détester Pierre. Dans un accès de folie, elle le chasse de la maison. Pierre, rejeté, part travailler aux chemins de fer. Délaissé par sa famille, insulté à longueur de temps par ses collègues qui jalousent ce mûlatre fils d'administrateur, finit par battre à mort le chef d'atelier (du moins c'est ce qu'il croit). Il s'enfuit, est recueilli par une tribu locale. Empli de haine il décide de se venger des Blancs, devient le "roi mûlatre" et fait la guerre... à son père ! Evidemment ça finit mal !

J'ai presque tout dit de l'histoire, une histoire pressentie depuis le début, certes avec de nombreux rebondissements mais que j'avais devinés !
C'est bien le défaut de ce roman : on devine tout car les ficelles sont un peu grosses. Une oeuvre agréable à lire cependant, mais qui fait trop dans le "cliché". J'espérais apprendre quelque chose sur l'Histoire de la Côte d'Ivoire, mais ce ne fut pas le cas. J'attendais quelque chose de plus fouillé, de moins superficiel. Un roman très conventionnel donc.

Je remercie Les Agents littéraires et Mon Petit Editeur pour l'envoi.

21 octobre 2011

Inscriptions ouvertes pour devenir juré(e) pour le Livre de Poche

 

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et c'est ici

J'ai tenté ma chance, évidemment !
Je suis peu présente en ce moment mais je me rattrape bientôt avec 2 billets en partenariat, entre autres.

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9 octobre 2011

Printemps

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4e de couverture : "C'est l'affolement en ville. Une bombe vient d'exploser en plein centre de Linköping, tuant deux fillettes et blessant grièvement leur mère, Hanna Vigerö. Pour les enquêteurs, les pistes sont multiples. Acte terroriste ? Guerre des gangs ? L'investigation piétine. Et si l'attentat visait en fait la famille Vigerö ? Pour Malin Fors, il s'agirait d'une affaire plus personnelle. Malin aussi a ses problèmes. Elle lutte pour ne pas replonger dans l'alcool, sa mère vient de mourir. Et quand son père rentre de Ténérife, le secret que lui cachaient ses parents depuis toutes ces années fait enfin surface."

C'est avec une certaine nostalgie que je referme ce pavé de 549 pages qui clôt les aventures de l'inspectrice suédoise Malin Fors (du moins aux dernières nouvelles !). Le premier sentiment que laisse ce quatrième opus (après Hiver, Ete et Automne) est qu'il est sans doute le meilleur de la série.

L'intrigue se déroule en mai 2010 (c'est-à-dire l'an dernier !) et la Suède est touchée de plein fouet par la crise économique. Mons Kallentoft règle leur compte aux banques, au Monde du Fric, aux rapaces de la finance, aux tradeurs peu scrupuleux qui jouent avec l'argent des citoyens de tous les pays du monde.

Un attentat devant une banque de la petite ville provinciale de Linköping tue deux fillettes de six ans. La population est en émoi et presse la police de retrouver les responsables. Les hypothèses sont nombreuses mais la piste islamiste est rapidement écartée (n'en déplaise à certains). Une mystérieuse organisation, le Front de Libération de l'Economie, totalement inconnue jusque-là, est vite suspectée du pire.

Mais comme toujours, dans les romans de Mons Kallentoft, la réalité est encore plus complexe qu'il n'y paraît. Et c'est avec brio que l'écrivain démonte les rouages d'une intrigue qui ne laisse au lecteur aucun répit. Peu à peu de nouveux personnages de l'ombre apparaissent, marionnettes du Mal personnifié : l'Argent, représenté sous les traits d'un vieillard aveugle et mourant mais qui a passé sa vie à martyriser jusqu'à ses enfants pour en faire des machines de guerre.
L'auteur reprend ici un thème qu'il affectionne particulièrement : l'enfance maltraitée, le tout dans une logique implacable.

Ce que j'apprécie aussi particulièrement dans cette série, c'est l'imperfection des héros et la complexité des personnages. Les romans de Mons Kallentoft vont au-delà des apparences et explications simplistes, dans un monde contemporain toujours plus complexe et ici sur une toile de fond d'une actualité brûlante. C'est aussi, paradoxalement, un univers au bord du fantastique, avec les narrateurs ominiscients que sont les victimes décédées.

Le seul tout petit bémol que l'on peut reprocher à l'auteur ici,  c'est que la vie personnelle de Malin qui s'achève un peu trop sur une happy end, qui détonne d'autant plus avec le reste du récit. Mais bon, c'est le Printemps...

A lire absolument !


NB : Hiver vient de sortir en format poche.


 

 

 

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