La reine des lectrices
4e de couverture : "Que se passerait-il outre-Manche si Sa Majesté la Reine se découvrait une passion potin la lecture? Si, d'un coup, rien n'arrêtait son insatiable soif de livres, au point qu'elle en vienne. à négliger ses engagements royaux? C'est à cette drôle de fiction que nous invite Alan Bennett, le plus grinçant des comiques anglais. Henry James, les soeurs Brontë, Jean Genet et bien d'autres défilent sous l'oeil implacable d'Elizabeth, cependant que le monde so British de Buckingham Palace s'inquiète. Du valet de chambre au prince Philip, tous grincent des dents tandis que la royale passion littéraire met sens dessus dessous l'implacable protocole de la maison Windsor. Un succès mondial a récompensé cette joyeuse farce qui, par-delà la drôlerie, est aussi une belle réflexion sur le pouvoir subversif de la lecture."
Deux questions bizarroïdes que je me suis posées en refermant ce livre : "Et ce que la Reine a lu le roman ? Et si oui, qu'en a-t-elle pensé ?" :p.
Un joli petit roman (122 pages) qui ne donne pas mal à la tête et qui ne peut que plaire à tous les lecteurs assidus qui se reconnaîtront.
Lorsque Sa Majesté découvre le plaisir de lire, c'est tout le protocole qui est ébranlé. Des stratagèmes diaboliques se mettent en place pour tenter de détourner la vieille dame (79 ans bien sonnés) de sa passion toute nouvelle pour la lecture : détournement de caisses de livres de leur trajectoire lors d'un voyage officiel au Canada, disparition mystérieuse de Norman Seakins, son "coursier" de lecture, qu'elle a débauché des cuisines tout exprès. Bref, Sir Kévin et le 1er ministre sont épouvantables...
On sourit très souvent à la lecture de ce roman :
"Si Sa Majesté avait dû elle-même faire les courses, préparer les repas ou - plus inconcevable encore - passer l'aspirateur et la serpillère, la famille n'aurait guère tardé à percevoir une baisse de qualité sensible concernant ces diverses prestations domestiques." Hum !!
Rappelez vous :les femmes qui lisent son dangereuses ! :p Et la Reine va jusqu'au bout de ses idées à la fin du roman...