La délicatesse
4e de couverture : "« François pensa : si elle commande un déca, je me lève et je m’en vais. C’est la boisson la moins
conviviale qui soit. Un thé, ce n’est guère mieux. On sent qu’on va passer des dimanches après-midi
à regarder la télévision. Ou pire : chez les beaux-parents. Finalement, il se dit qu’un jus, ça serait bien. Oui, un jus, c’est sympathique. C’est convivial et pas trop agressif. On sent la fille douce et équilibrée. Mais quel jus ? Mieux vaut esquiver les grands classiques : évitons la pomme ou l’orange, trop vu. Il faut être un tout petit peu original, sans être toutefois excentrique. La papaye
ou la goyave, ça fait peur. Le jus d’abricot, c’est parfait. Si elle choisit ça, je l’épouse…
- Je vais prendre un jus… Un jus d’abricot, je crois, répondit Nathalie. Il la regarda comme si elle était une effraction de la réalité ». La délicatesse a obtenu neuf prix littéraires et été traduit dans plus de quinze langues. "
L'histoire est fort simple : Nathalie rencontre François. Ils se plaisent et quelques temps après se marient. Mais voilà qu'un "imprévu" (je ne peux pas vous dire ce que c'est sous peine de gâcher une partie du plaisir) fait que les choses ne se déroulent pas comme elles le devraient... Quelques temps après entre en scène Markus, un collègue suédois de la boîte suédoise où travaille Nathalie. Markus c'est le mec qui vous offre des PEZ et qui aime rentrez chez lui à 7h15 précises. Vous visualisez tout de suite le genre, n'est-ce pas ? Nathalie est une belle femme. Voila.
Un livre qui n'est pas désagréable à lire, des répliques qui font mouche mais un narrateur qui adore "chambrer" les personnages et qui devient agaçant à force de s'écouter parler... Enfin, c'est du moins l'impression qu'il m'a donnée. Ce qui fait qu'à la fin, je m'en suis franchement lassé.
Bref, je suis un peu déçue par cette lecture qui date d'il y a un peu plus d'une semaine. Je m'aperçois qu'il ne m'en reste pas grand chose d'ailleurs. Une gentille bluette qui ne fatigue pas la tête et dont les codes sont finalement sans grande surprise.
Sitôt lu sitôt oublié donc.