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Mille (et une) lectures
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Mille (et une) lectures
5 juin 2011

La maîtresse de mon amant

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4e de couverture : "Quand Marcus, jeune architecte au charme mystérieux, lui propose de partager son loft londonien, Lily accepte sans hésiter. Mais, dès son arrivée, elle éprouve un sentiment de malaise. L'appartement garde les traces de l'ex-petite amie de Marcus, brutalement disparue. Intriguée, Lily cherche à percer ce mystère. L'image de cette rivale la hante, la poursuit."

Ce roman est divisé en quatre parties. Dont la première se situe avant la "révélation". Et c'est la plus réussie. Maggie O'Farrell arrive à distiller un suspense infernale qui fait avaler les cent quatre-vingt-deux pages en un rien de temps. On se dit que l'on tient là un "page-turner" fascinant. Maggie O'Farrell adopte là le point de vue de Lily la nouvelle colocataire et aussi petite-amie de Markus, un bellâtre que l'on sent tout de suite trop propre sur lui pour être tout à fait honnête, surtout quand il affirme que Sinead, son ex, n'est "plus de ce monde". Troublée Lily mène l'enquête, jusqu'à friser la folie. Le récit est à ce stade proche du fantastique et le lecteur ne sait plus trop à quel saint se vouer. Lily a-t-elle perdu la tête, est-ce la jalousie qui lui fait voir Sinead partout dans l'appartement et dans une librairie...

Soudain, au bout de ces 182 pages, THE révélation (que je ne peux évidemment pas dévoiler). Et THE catastrophe pour la suite du roman  (que je ne peux pas non plus dévoiler) qui tombe dans une platitude décevante. Plus de suspense. Et surtout une évidence tellement énorme qu'on se demande à quoi servent les trois autres parties du livre : Marcus est un coureur de jupons et un goujat de première. Bref, tout ça pour ça. Sans surprise finale, même dans le bush australien, qui frôle l'invraisemblance.

Une déception donc, pour ma première lecture de Maggie O'Farrell. Je retenterai néanmoins l'expérience avec un autre titre en me disant que celui-ci était juste une mauvaise pioche. Dommage. Parce que c'est pourtant sublimement écrit et j'ai vraiment apprécié la manière dont elle décortique chaque geste, chaque micro-événement.

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Commentaires
L
Non non il ne faut pas avoir peur, c'est un très beau livre, une très belle histoire d'amour...
M
@ L'or des chambres : Le titre "quand tu es parti" me fait presque peur, mais pourquoi pas <br /> ;-)?
L
Dans ma PAL aussi, je crois que je peux encore attendre un peu avant de l'en sortir :0)<br /> Mais je ne te conseillerais pas le même titre que toutes les autres (je ne l'ai pas lu d'ailleurs) mais son titre le plus réussi (à mon sens) "Quand tu es parti". Un très très beau livre
M
@ Theoma : il est au programme et j'en attends plus que ce livre-là, c'est clair ;-).
T
Mince alors ! Mais ne passe pas à côté d'Esme Lennox. Grandiose !
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