Hamaguri
4e de couverture : "Deux petits enfants de Tokyo, Yukio et Yukiko, scellent un pacte de fidélité en inscrivant leurs noms à l'intérieur d'une palourde, comme un serment d'amour éternel. Devenus adolescents, ils se retrouvent à Nagasaki sans se reconnaître ; les sentiments qui les habitent désormais, qui les troublent profondément, leur seraient-ils interdits ? Aux dernières heures de sa vie, la mère de Yukio cherchera à ouvrir les yeux de son fils en lui remettant ce coquillage sorti du tiroir de l'oubli."
Nous retrouvons les mêmes personnages que dans le premier volume (du moins, les 2 protagonistes principaux : Yukio et Yukiko, cette dernière étant la mère de la narratrice de Tsubaki). Mais cette fois l'histoire est racontée par Yukio. La fin du volume s'achève sur Yukio à l'âge de 50 ans, toujours amoureux de la petite fille qui lui a donné une palourde japonaise, ("hamaguri", en japonais), symbole de leur amour et de leur fidélité.C'est à la fin du récit que sa mère lui restitue cet objet si précieux à ses yeux. Mais chut...!!
Le récit est beaucoup plus intimiste. Celui d'une histoire d'amour désespérée (et impossible). Le fond historique disparaît. J'ai trouvé cela dommage, mais cela va avec le thème du récit amoureux, qui occupe tout l'espace littéraire et fait disparaître le temps historique (c'est du moins ainsi que je le ressens, à tort ou à raison).
Je vais pourvoir entamer le 3e volume ce soir-même, pour mon plus grand plaisir ! Affaire à suivre, donc !
Voir aussi l'avis d'Aifelle.