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29 mars 2011

Verdict

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4e de couverture : "Joel Deveraux est à l'orée d'une brillante carrière dans un cabinet réputé d'avocats d'affaires new-yorkais. Mais celle-ci est brisée net par une sinistre histoire de drogue, et Joel se retrouve du jour au lendemain avocat commis d'office dans de minables affaires de délinquance. Lui qui ne fréquentait que les hautes sphères de la société se retrouve ainsi dans les rouages les plus misérables du système juridique, parmi les pauvres et les déshérités. Vient enfin le jour où il est affecté à une affaire plus importante, aux côtés d'une autre avocate, Myra Goldstein. Un dealer notoire est accusé du meurtre d'un jeune étudiant. Le suspect est noir, la victime juive et blanche. Lors d'un procès passionnant, aux rebondissements multiples, Joel va vite comprendre qu'en matière criminelle la culpabilité ou l'innocence d'un prévenu importe moins que la force de persuasion de son avocat. Et que le verdict dépend bien souvent de celui qui aura su raconter l'histoire la plus convaincante."

Ce roman policier est intéressant dans la mesure où les deux héros, Joël et Myra, ne sont pas des flics mais des avocats commis d'office. Ils ont un client à défendre, qui n'est pas un ange. Mais peu importe, leur rôle consiste à le défendre du mieux possible et pas forcément en sachant si ce qu'il dit est vrai ou non. Car l'accusé, Lorenzo Tate a en fait deux chefs d'inculpations aux fesses : l'homicide involontaire d'un étudiant blanc, Seth Lipton et la tentative de meurtre sur Devin Wallace, un autre dealer black.

Le lecteur est projeté dans le monde des avocats commis d'office, ceux qui défendent les bas-fonds de New-York pour une rémunération tout aussi misérable. Joël et Myra ne restent pas cloîtrés toute la journée dans leur bureau, comme les avocats des affaires, plus aptes à gagner de l'argent sans trop rien faire. Ils enquêtent, presque comme les policiers, qui ici, ne semblent pas tout à fait faire leur boulot ni dire non plus tout à fait la vérite.

Le procès est retranscrit avec minutie et crédibilité. Les rebondissements ne sont pas absents et les personnages de ce roman sont attachants, même l'accusé ! La fin réserve d'ailleurs une belle surprise qui ouvre bien des questions.

Bref, un très bon roman policier judiciaire, le premier écrit par Justin Peacock, lui-même avocat. On pourrait bien entendre reparler de lui.

Lu dans le cadre du
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Commentaires
M
@ Joëlle : là, pas de quoi s'endormir ;-).
J
J'aimais bien les thrillers juridiques avant mais j'ai maintenant énormément de mal à les lire ... j'ai tendance à m'endormir pendant ce genre de lecture ! Pourtant, l'aspect "avocat commis d'office" doit être très intéressant !
M
@ Aurore : mais assez éloigné de Grishman tout de même. J'ai apprécié le parallèle entre le monde des avocats d'affaires et celui des commis d'office. En tout cas l'auteur n'y va pas de main morte avec les flics, les avocats, les dealers. J'ai particulièrement apprécié la surprise de la fin !<br /> On a eu vraiment de bons polars à lire - seuls 2 ne m'ont pas plus du tout.
A
J'ai moi aussi beaucoup aimé de roman policier, qui a l'apanage des grands du genre !<br /> Un bon polar juridique dans la lignée des John Grisham
M
@ Clara : ah bon. Je trouve que justement il ne l'est pas "trop", ça m'aurait saoulée !
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